Généalogie de la technopole grenobloise

, par attac92clamart

Encore un très bon texte de nos amis grenoblois.

 

 

Comment une petite ville de province est-elle devenue Technopolis – la mère de toutes les technopoles de France ?
Par la connivence revendiquée et perpétuée depuis 150 ans entre le pouvoir politique (civil et militaire), la recherche scientifique et les industriels, unis pour leur profit mutuel dans la fuite en avant technologique.
Ce que l’on finit par nommer, dans les années 1960, le « complexe scientifico-militaro-industriel » (Eisenhower).

D’Aristide Bergès à Jean Therme, de la « Houille blanche » à Clinatec, la clinique neuro-expérimentale du Commissariat à l’énergie atomique, la technopole se développe de génération d’ingénieurs en génération d’ingénieurs, et de cycle techno-industriel en cycle techno-industriel, détruisant tout dans sa ruée créatrice.

Les Bas-Côtés, le Café luddite de Grenoble, Black star (s)éditions et Pièces et main d’œuvre proposent un arbre généalogique de la technopole grenobloise, instructif et plein de curiosités aussi bien pour les Dauphinois que pour tous ceux qui subissent l’accélération technologique dans leur vie et dans leur ville.

Toutes les grosses villes ne sont pas des technopoles, du moins pas encore. Même si de plus en plus de métropoles visent à devenir des méga-technopoles (voir Lille Métropole, ou Nice Côte d’Azur). Les habitants de Toulouse, de Nancy, de Rennes, reconnaîtront dans ce document ce qui leur est commun : le pilotage de leur cité par et pour la liaison recherche-industrie.

Découvrons grâce à cet arbre généalogique simplifié mais visuellement clair et frappant (aperçu en pièce jointe), les liens entre le Ministère de la Défense, Minatec, Geneviève Fioraso, adjointe au maire et députée, et le projet Giant (Grenoble innovation for new advanced technologies) – par exemple.

Découvrons, grâce au livret qui l’accompagne, les notices de plus de 30 figures du techno-gratin, de Vaucanson à Alain Carignon, et de plus de 20 organismes (laboratoires, entreprises, associations) ayant participé à l’édification de la technopole.

Nous espérons par ce document fournir matière à la réflexion et à l’esprit critique, voire susciter des productions similaires dans d’autres « smart cities ».

Attention, tirage limité.

En vente 5 € aux Bas-Côtés,
ou par correspondance (chèque de 5 € + 1,50 € de port = 6,50 € à l’ordre des Bas-Côtés) :
Les Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier – 38000 Grenoble

 
Grenoble, le 6 décembre 2011
 
Merci de faire circuler,
Pièces et main d’oeuvre