SEDIF : l ‘étrange défaite, JL Touly : une victoire tardive
SEDIF : l ‘étrange défaite
La video du vote (à bulletin secret, comme de coutume !) pour le choix de la multinationale qui distribuera l’eau en Ile-de-France.
Le 24 juin 2010 s’est tenue la réunion du Syndicat des eaux d’Ile-de-France qui devait adopter le délégataire Veolia pour le marché de l’eau dans les 133 communes membres du syndicat intercommunal. Santini, le président, avait déplacé cette réunion à Choisy plutôt qu’au coeur de Paris. La crainte des sans-culottes avait aussi produit une organisation de la séance publique... sans public. L’abstention du PC et du PS a été mal suivie par leurs membres puisque 20 élus ont voté contre et 22 se sont abstenus. On ne saura pas qui a voté quoi : les élus se sont prononcés pour un vote secret alors qu’ils sont censés se prononcer en fonction du mandat reçu de leurs conseils municipaux.
Une réunion en catimini et sans vrai enjeu, honteuse.
La particularité du SEDIF est que son président Santini, publiquement contesté, est entouré d’un bureau qui comprend outre ses alliés politiques traditionnels aussi ses lieutenants du PS ou du PC.
La séance fut animée, du côté des citoyens en tout cas.
Article de Marc Laimé : SEDIF : l ‘étrange défaite
La réunion du Syndicat des eaux d’Ile-de-France qui devait adopter le « tégisseur rénové » Veolia pour le marché de l’eau dans les 133 communes membres du syndicat intercommunal a eu lieu dans la matinée du 24 juin
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http://www.eauxglacees.com/SEDIF-l-etrange-defaite
JL Touly : une victoire tardive
Déclaration de FO Veolia, PARIS, le 21 juin 2010
En effet,
Cette 5ème décision d’une juridiction administrative corrobore qu’en 2004 et 2005, les délégués syndicaux qui ont été licenciés pour faute grave, dont cinq de FORCE OUVRIERE, au motif qu’ils exerçaient leurs missions de défense des droits et intérêts des salariés ou qu’ils exprimaient leur point de vue personnel sur la délégation de service public de l’eau potable et de l’assainissement étaient dans leur bon droit.
L’annulation de l’autorisation de les licencier est pour ces militants syndicaux une grande et belle victoire personnelle.
Pour FORCE OUVRIERE, c’est un élément qui confirme non seulement l’échec de la direction dans sa gestion d’entreprise, mais également la collusion du Ministère du Travail qui contre toutes attentes a épousé ses thèses et délivré à tort 6 autorisations de licenciement dont cinq sont aujourd’hui annulées.