notes rédigées de soirée-débat sur la soufrance au travail

, par attac92clamart

Soirée-débat organisée par ATTAC-Clamart,
sur la souffrance au travail,
le 20 mars 2009, Clamart

 

Interventions de Jean-Marie Kneib, docteur en mathématiques, psychologue du travail, et de Lucile Nachon, médecin du travail dans un service inter-entreprise privé, modératrice : Laurence Salvat, membre de ATTAC-Clamart.

Rappels :
1/ Celui qui aliène sa force de travail s’oppose aux moyens de production.
2/ On parle de souffrance au travail du fait de la centralité du travail.


Jean-Marie Kneib
Les mots véhiculent des histoires. L’organisation du travail, c’est la façon dont le travail s’organise. Le travail, chacun y met sa propre définition. Le code du travail ne définit à aucun moment ce qu’est le
travail. Ce soir, nous en parlerons sous la forme de la réalité subjective et sociale du travail. La réalité subjective implique qu’il y a un sujet au travail, et non un objet travailleur. Ce sujet, nous
l’entendons dans des phrases du genre : « j’ai peur d’un entretien », où le « je » est celui du sujet qui parle de son travail.

(...)
 

Lucile Nachon
Quelques témoignages de culpabilisations : ne pas faire coûter sa souffrance au travail. Ces salariés sont malades de culpabilité et de solitude ; ils sont malades de n’avoir pas pu bien faire leur travail alors qu’ils le voulaient. Ils s’en sentent coupables et restent seuls avec ces sentiments et accusations, dans un contexte où le langage ambiant entretenu par les politiques et les médias les traite les gens de « feignants »(les gens ne veulent plus travailler !!...) (...)

 

La suite dans le document joint