Les 10 raisons
 de 
dire "NON" pour 
rouvrir 

le 
débat
 européen

, par attac92clamart

Les 10 raisons
 de 
dire "NON" pour 
rouvrir 

le 
débat
 européen

 

En rejetant
 le
Pacte
 budgétaire, députés 
et sénateurs peuvent
 refuser l’austérité
 perpétuelle et relancer
 le 
débat
 en 
Europe.

 

Le 
poids 
de 
la 
dette 
est 
devenu
 écrasant. 
L’État 
verse 
ainsi 
près 
de 
50
 milliards 
d’euros 
par 
an
 à
 ses 
créanciers. 
Cette
 somme
 représente 
la 
première 
dépense, 
juste 
devant 
le 
budget 
de 
l’Éducation 
nationale ;
 elle 
est supérieure 
aux 
budgets 
de 
la 
recherche, 
de 
la 
justice 
et 
de 
la 
sécurité
 réunis.

C’est 
inacceptable 
 ! 
La 
dette, 
c’est 
moins 
d’écoles,
 moins 
de 
crèches,
 moins d’hôpitaux,
 moins
 de 
transports 
publics … »

C’est 
Jean‐Marc 
Ayrault 
qui 
parlait 
ainsi 
de 
la 
dette 
publique 
dans 
son 
discours 
de 
politique
 générale 
en 
juillet 
dernier. Mais 
pour 
remédier 
à
 cette 
situation,
 il
 reprend
 l’objectif 
affiché 
par 
François Hollande,
 une
 réduction 
à 
marche
 forcée
 du 
déficit 
public, 
visant
 3 % 
du
 PIB dès
 2013 
et 
le 
déficit 
« zéro » 
en 
2017.

Ce 
n’est 
pas 
un 
hasard : 
le 
déficit 
« zéro » 
est 
l’objectif 
n°1 
du
 Pacte 
budgétaire, 
le 
nouveau 
traité 
négocié 
par 
Sarkozy 
et 
Merkel
 pour 
imposer
 définitivement 
l’austérité 
comme
 seule
 politique 
possible
 en
 Europe.

François
 Hollande 
avait
 promis
 lors
 de 
sa 
campagne 
de 
rompre 
avec 
cette logique 
mortifère. 
Mais, 
à 
l’issue 
du 
sommet 
européen 
des 
28 
et 
29 
juin,
le nouveau 
président 
français 
a 
finalement
 accepté 
de 
ratifier 
le 
Pacte.

Selon
 lui, 
il 
aurait 
obtenu 
des 
mesures 
de 
croissance 
permettant 
de 
« réorienter
 l’Europe ».

C’est
 faux :
 le
 Pacte
 budgétaire,
 inchangé,
 est
 toujours
 aussi
 nocif,
 et
 le pseudo « Pacte
 de 
croissance »
 adopté 
le 
29 
juin 
n’est 
que 
poudre 
aux 
yeux. Au 
moment
 où
 l’Europe 
s’enfonce 
dans 
une 
inquiétante 
récession
 provoquée par 
les 
politiques 
d’austérité, 
ratifier 
le 
Pacte
 budgétaire 
signifie 
accélérer 
la course
 à
 la 
catastrophe.

 

La suite de la première page dans le tract-joint.