"Et si on fermait la Bourse ...", de Frédéric Lordon, pour ceux qui ne le connaissent pas encore

, par attac92clamart

Frédéric Lordon, vous ne le connaissez pas encore ?

 

Quelques articles publiés par le Monde Diplomatique :

 

Et si on fermait la Bourse...

C’était il y a un peu plus d’un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. Mission accomplie. Mais à quel prix ? L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évalue à 11 400 milliards de dollars les sommes mobilisées par ce sauvetage. Soit 1 676 dollars par être humain... Mais la finance n’est pas qu’affaire de banquiers. C’est aussi celle des actionnaires. Une proposition pourrait ne pas leur plaire : fermer la Bourse.

Par Frédéric Lordon

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789

 

Et sur son blog hébergé par le Diplo :

http://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance- :

Au delà de la Grèce : déficits, dettes et monnaie

Ce n’est pas la Grèce qu’il faut exclure, c’est l’Allemagne !

 

 

Nous sommes tous Grecs ! Les marchés financiers à l’assaut des droits sociaux en Europe

L’austérité n’est la solution ni en Grèce, ni ailleurs.

C’est pourquoi Attac exige :

 contre la spéculation financière :
 - une taxe sur les transactions financières pour dégonfler la spéculation,
 - l’interdiction de spéculer avec des titres qu’on ne possède pas (« vente à découvert »),
 - la réglementation très stricte des produits financiers dérivés (« CDS »),
 - la fin du recours des États à l’endettement auprès des marchés financiers, et le financement des déficits par la BCE,
 - un plan d’urgence européen de solidarité avec la Grèce.

 pour le financement des urgences sociales et écologiques :
 - une répartition équitable des fonds prélevés sur la spéculation : 1/3 pour les budgets sociaux, 1/3 pour la lutte contre la pauvreté et 1/3 pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour l’adaptation au Sud,
 - l’instauration d’un revenu maximum admissible (au-dessus duquel le fisc prend tout),
 - l’augmentation des cotisations sociales employeurs pour les retraites, l’assurance-maladie, l’assurance-chômage...,
 - la création d’un véritable budget européen, qui permette de développer les solidarités entre pays, au lieu du chacun pour soi qui va déboucher sur un effondrement européen.