grève de la faim des trois syndicalistes de la rue Pétrelle (GRDF)

, par attac92clamart

[edit 1/01/10]

 

Au 18ème jour de grève de la faim, Yann COCHIN a dû être hospitalisé en urgence, son état de santé
s’étant brutalement dégradé. Devant les risques encourus, la Fédération SUD Energie a demandé aux
deux grévistes de la faim de se réalimenter.
Jusqu’à présent, malgré l’évidence du caractère injuste du licenciement, malgré la position des salariés
et de l’ensemble syndicats des agences concernées, du mouvement politique (PS, Verts, Parti de
Gauche, NPA, Gauche Unitaire, Alternatifs), syndical et associatif, la direction de GrDF comme celle
de GDF-Suez refuse toujours de rouvrir le dossier et d’entamer de véritables négociations.

La suite dans le communiqué :

http://attac92clamart.free.fr/autre/IMG/pdf/2010-01-01_communique_greve_de_la_faim.pdf

 

 

[edit 1/01/10]

 

Yann et René-Michel ont décidé de cesser leur grève de la faim, et ont recommencé à s’alimenter.

Inutile de dire le soulagement en pensant à eux...

Pour autant, tout reste à faire !


 

[edit 31/12/09]

 

EDF/GrDF : l’un des deux grévistes de la faim hospitalisé

PARIS, 31 déc 2009 (AFP) - L’un des deux syndicalistes de l’énergie, en grève de la faim depuis 17 jours en solidarité avec un salarié licencié de GrDF, a été hospitalisé jeudi à l’hôpital Lariboisière à Paris, ont indiqué la Fédération Sud Energie et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

"Nous venons d’apprendre que le médecin, appelé ce matin auprès de Yann Cochin, l’un des grévistes de la faim, a demandé l’intervention du Samu. Il est conduit à l’hôpital Lariboisière", a affirmé dans un communiqué Anne Debrégeas de la Fédération Sud Energie. De son côté, le NPA souligne dans un communiqué que Yann Cochin "vient d’être hospitalisé par le SAMU, après 17 jours de grève de la faim". Selon le parti d’Olivier Besancenot, "cette situation dramatique est la conséquence de l’arrogance et de l’entêtement de la direction de GrDF". Le NPA "dénonce l’attitude inqualifiable de la direction, désormais responsable de la santé des grévistes et exige la réintégration immédiate de Nordine", le salarié licencié. Selon le NPA, "depuis le début de la grève de la faim, la direction a fait preuve de la plus totale intransigeance et de son mépris pour les travailleurs et les syndicalistes". "Non seulement elle a refusé toute négociation, mais elle a traîné en justice les grévistes de la faim et a empêché leurs familles de leur rendre visite dans le local qu’ils occupaient", ajoute-t-il. Les deux syndicalistes de l’énergie avaient décidé mercredi de poursuivre leur grève de la faim et réclamé l’arbitrage du gouvernement et de GDF-Suez.

 

 

[edit 30/12/09]

 

La situation semble malheureusement bloquée... Il y a pourtant urgence (voir le communiqué des médecins).

Une lettre d’appel (à imprimer, signer et envoyer) signé de personnalités du monde associatif et politique, qui peut vous inspirer. Mais cet appel date déjà du 17 décembre...
IL Y A URGENCE !

 

 

[edit 30/12/09]


Communiqué SUD Energie du 29 décembre 2009
Grève de la faim : la direction de GrDF refuse toujours toute négociation

le pdf est en document-joint : ici

Aujourd’hui, une délégation intersyndicales CGT, SUD (la CFDT et la CFTC étant excusés) a été reçue par la direction des opérations Ile de France de GrDF.

Alors que deux représentants syndicaux SUD Energie sont maintenant en grève de la faim depuis 16 jours, alors qu’un bulletin de santé alarmant a été rendu public par leurs médecins, cette entrevue pouvait être l’occasion de trouver une issue acceptable pour toutes les parties à ce mouvement sans précédent au sein de l’entreprise. C’est en tout cas dans cet état d’esprit, de détermination et de responsabilité, que la délégation s’est présentée.

Hélas, la direction de GrDF a fait une nouvelle fois la démonstration de son obstination irresponsable. Cette rencontre fut une parodie de négociation.

Sur le fond du dossier, elle a confirmé de manière éloquente la mauvaise foi qui la caractérise depuis le début du conflit : elle refuse de reconnaître que ce licenciement est directement lié à la participation de Nordine au mouvement du printemps. Nous rappelons que l’ensemble des faits reprochés à Nordine, et consignés dans sa lettre de licenciement, se situent précisément entre « mi-juin » et le 2 juillet, soit moins de 6 semaines après la fin du conflit. Qui peut croire à une telle coïncidence touchant un militant syndical, salarié de l’entreprise depuis 12 ans ?

Sur la recherche de solutions, la direction refuse catégoriquement la réintégration de Nordine au sein de GrDF. Pire, alors qu’elle avait affirmé publiquement qu’une mutation au sein des IEG était envisagée « GrDF, la filiale de distribution du gaz de GDF-Suez « recherche une porte de sotie à ce conflit, en regardant les éléments qui permettent à l’agent licencié d’être réemployable dans une autre structure du groupe » a indiqué à l’AFP un porte-parole. » (communiqué AFP du 28 décembre 19h26) – ce que l’intersyndicale était disposée à accepter – cette option a été brutalement retirée de la table aujourd’hui. Ainsi, la direction ne propose aucune solution qui garantisse un maintien de Nordine dans l’emploi, au sein ou hors de GrDF. Lorsque les représentants syndicaux ont rappelé que, à EDF, des salariés licenciés suite au conflit du printemps avait pu être muté dans une autre entité du groupe, la direction s’est contentée d’asséner : « on n’est pas à EDF, on est à GDF-Suez ».

Face à un licenciement jugé abusif par l’ensemble des salariés et des représentants syndicaux, les propositions de la direction se limitent aujourd’hui à ces trois points :

Laisser Nordine dans le logement d’astreinte qu’il occupe jusqu’au 16 mars (fin de la trêve hivernale) au loyer préférentiel actuel.
Financer une formation, après un bilan de compétence, pour une durée maximum de 3 semaines.
Financer une prestation d’aide à la recherche d’emploi (outplacement) pendant 3 à 4 mois.

Au delà du cas de Nordine, cette négociation est une nouvelle illustration d’une pratique de management froide, violente, fermée à tout compromis avec les salariés. Une pratique qui préfère organiser le harcèlement des militants pour éviter d’entendre ce que lui disent à travers eux, et de manière unanime, ses personnels. Cette pratique n’est hélas pas propre à GDF-Suez. L’expérience récente de France Telecom, dont la trajectoire est si proche (libéralisation/privatisation d’un groupe public), devrait alerter sur les dangers que de telles dérives font peser sur la santé des salariés de ce groupe.

Dans ce contexte et en dépit des risques chaque jour plus grands pour leur santé, les grévistes de la faim ont décidé de poursuivre leur mouvement, toujours très largement soutenu par les salariés, les syndicats locaux, les représentants du monde politique et associatif.

Devant cet échec de la négociation au niveau de GrDF Ile de France, nous demandons dans l’urgence une entrevue avec la Direction de GdF-Suez. La résolution de ce conflit passe par une reprise du dialogue et non par l’expulsion des grévistes de leurs locaux syndicaux.

Nous appelons le Gouvernement à prendre ses responsabilités et à intervenir au plus vite dans ce conflit qui touche une entreprise dont l’Etat est l’un des principaux actionnaires.

Nous engageons toutes celles et ceux qui luttent pour de réels droits démocratiques dans les entreprises et contre ces politiques ravageuses en terme de santé sociale, à rejoindre le large mouvement de soutien qui accompagne cette grève (cf. pétition et appel de personnalités sur
www.sudenergie.com).

Paris, le 29 décembre 2009

Fédération SUD Energie

 

[edit 29/12/09]

Le journal de France Inter du 29/12/09 9h00 a fait un reportage de 2 minutes avec interview de Yann Cochin : en document-joint et ici (minutage : entre 2:30 et 4:20).

 

 

[edit 29/12/09]

15ème jour de grève de la faim pour Yann et René-Michel, responsables syndicaux à SUD Energie.
Ils s’affaiblissent et entrent dans une période à risque pour leur santé, mais leur détermination est intacte : accepter le licenciement pour fait de grève de leur collègue et ami Nordine signifierait l’exclusion sociale pour Nordine, et le recul des libertés syndicales et du droit de grève pour l’ensemble des salariés.
Un relais médiatique commence (enfin !) à se mettre en place : l’Humanité, Le Monde, Libé, France Inter, RMC, Médiapart …

La Direction de GrDF Ile de France a enfin accepté de rencontrer une délégation intersyndicale mardi 29 à 16H. Nous espérons qu’elle s’y rendra avec la volonté de sortir de cette situation au plus vite, et de proposer une solution acceptable pour tous.

Nous invitons toutes celles et ceux qui le peuvent à se rendre à 9h mercredi 30 au matin, à la sortie du métro cité devant le Tribunal de Grande Instance de Paris où la Direction nous a assignés pour occupation illégale des locaux syndicaux.

Nous ferons un point presse sur l’évolution de la situation.

 


Venez nombreux soutenir les grévistes de la faim et défendre les libertés syndicales
Mercredi à 9h au métro Cité

 





Anne DEBREGEAS
SUD Energie

 

 

[edit 28/12/09]

quelques infos :

Yann Cochin et René-Michel Millambourg entament aujourd’hui leur 15è jour de grève de la faim... Cela commence à devenir sérieux pour leur santé.
Yann est bien suivi médicalement. Il est très fatigué, mais a bon moral.

Ils ont rendez-vous demain avec la direction. Il faut dire que cette grève de la faim commence à faire parler d’elle.

Tous les liens vers les communiqués, des vidéos, des photos, des articles de journaux, des blogs... sont sur le site de SUD-énergie.

Il y a toujours la pétition à signer.

Il est aussi question d’un rassemblement mercredi matin, à Saint-Michel. Comme pour la lettre, je vous tiens au courant dès que j’en sais plus.

 


[edit 28/12/09]

Depuis lundi 14 décembre
Grève de la faim de responsables syndicaux à
EDF et GDF
pour la défense des libertés syndicales

16-20 rue Pétrelle et 6 rue Condorcet 75009 Paris

 

Pour signer la pétition cliquez ici
 

Au printemps dernier, EDF, GDF et leurs filiales ont connu l’un des plus importants mouvements sociaux de leur histoire. Ce conflit portait sur l’augmentation des inégalités salariales, sur l’emploi, la sous-traitance et plus généralement l’évolution des conditions de travail et du Service Public de l’Energie jugée très négative par les salariés.

Au lieu d’écouter les revendications des salariés et d’y apporter une réponse, les directions d’EDF et GDF Suez leur ont fermé la porte, et ont mené une politique de répression

inacceptable envers celles et ceux qui ont osé agir et s’exprimer au nom de l’ensemble de leurs collègues.

Les licenciements de Nordine Mahroug (à Paris) et de Rodolphe Barres (à Toulouse) par la direction de GrDF (Gaz Réseau Distribution de France) illustrent cette politique. En essayant de faire des exemples du licenciement de ces syndicalistes, les Directions affichent une volonté de remettre en cause le droit de grève et les libertés syndicales, et de réduire au silence toutes celles et ceux qui, au sein des Industries électriques et Gazières, défendent bec et ongles le service public et les droits des salariés.

C’est pour protester à cette attaque sans précédent d’un droit fondamental que des responsables de SUD Energie se sont mis en grève de la faim depuis le lundi 14 décembre, après avoir épuisé tous les autres recours.

 

 

 
Ce mouvement est soutenu par le PS, les Verts, le Parti de Gauche, le NPA, le PCF, les Alternatifs, la Gauche Unitaire.

 

 

[edit 23/12/09]

rassemblement de solidarité

demain jeudi, à 11h30, devant le 16-20 rue Pétrelle - 75009 Paris

(devant l’immeuble où sont les grévistes de la faim). C’est tout près de la gare du Nord.

Il y aura un départ groupé depuis la gare SNCF de Clamart, à 10h30.

Quelques liens qui en en diront plus : Sud-Énergie, Union Syndicale Solidaires

Quelques articles : Europe solidaire sans frontières, Bellaciao (le 17, le 19 et le 21), Politis, Gauche Unitaire, Parti de Gauche, Rezo citoyen (le 20 et le 21 ).

Et des photos sur un site du NPA.


 

[edit 23/12/09]


Rappel des faits : 

Curieuse coïncidence : un mois seulement après la fin du mouvement de grève le plus important de l’histoire d’EDF et GDF, auquel Nordine - militant SUD Energie - a apporté une contribution très active et médiatique, celui-ci est « pris en faute » par sa Direction.

Quelle « faute » ?

1) Avoir « triché » sur des heures d’intervention chez les clients, triche que nous contestons : la Direction s’appuie sur des témoignages contradictoires ou émanant de « clients » qui se révèlent être des cadres de l’entreprise, laissant percevoir un dossier monté de toutes pièces. Par ailleurs, une telle conduite, même avérée, n’a jamais conduit à un licenciement sec. 

2) Avoir rédigé et placé dans les panneaux syndicaux un document qui stigmatise « ceux qui arrachent les tracts des panneaux syndicaux SUD Energie ». A noter que la Direction, qui impute sans preuve ce document à Nordine, se sent agressée par cette accusation, avouant implicitement sa responsabilité.

3) Avoir refusé d’appliquer une règle locale contraire au droit du travail, qui exige un retour des véhicules d’astreinte le matin après une nuit d’intervention, en contradiction avec le droit au « repos des onze heures ».

(Nous tenons l’ensemble du dossier avec le détail des griefs retenus à disposition de la presse).

Pour tous ses collègues, il est clair que le dossier est vide. Mais en dépit de l’évidence, malgré les explications, les démonstrations, les protestations, la mobilisation des salariés de son agence, rien n’y a fait. La Direction se moque de la Justice, son seul problème étant de « faire un exemple » en licenciant un militant trop actif, qui a osé se faire le porte-parole, avec de nombreux autres militants syndicaux également sanctionnés, d’un malaise général parmi ses collègues. Malaise qui a déclenché un mouvement social historique, autour des questions de partage des richesses dans l’entreprise, mais aussi d’emploi, de sous-traitance, et de destruction progressive du service public.

Laisser faire, ce serait admettre le recul d’un droit démocratique fondamental : le droit de grève, le droit de se syndiquer.

Laisser faire, se serait accepter la destruction de tous les contre-pouvoirs, accepter l’arbitraire qui permet aux directions de condamner à l’exclusion sociale un père de 2 enfants, salarié de l’entreprise depuis 12 ans, sans motif sérieux.

Laisser faire, ce serait permettre la dégradation sans fin des conditions de travail des salariés.

Laisser faire, ce serait se priver de la possibilité d’alerter l’opinion sur la destruction des services publics, et laisser les Directions dégrader le service aux usagers et la sûreté et la sécurité des réseaux et des installations en toute impunité.

Aujourd’hui, après avoir épuisé tous les recours dans l’entreprise, qui se sont révélés être purement formels, deux dirigeants de la Fédération SUD Energie (Yann COCHIN) et du syndicat SUD Energie Ile de France (René-Michel MILLAMBOURG) auquel appartient Nordine, ont décidé d’entamer une grève de la faim aux côtés de Nordine pour obtenir sa réintégration et la levée de toutes les sanctions qui frappent les militants à la suite du mouvement social du printemps dernier.

 Ils se sont installés dans les locaux syndicaux de l’unité Réseau Gaz Paris (GrDF) de Nordine, située au 16- 20 rue Pétrelle, Paris 9ème.

 

 

[edit 22/12/09]

Non aux sanctions ! Une pétition pour la levée des sanctions à l’encontre de Nordine et des salariés du secteur de l’énergie ! Le lundi 14 décembre, deux responsables syndicaux de SUD-Energie, Yann Cochin, porte-parole de la Fédération et René-Michel Millambourg responsable du syndicat Île de France, ont entamé une grève de la faim en soutien à Nordine, agent de GRDF-Paris licencié pour fait de grève. Pourquoi des militants syndicaux sont-ils contraints d’en arriver à cette extrémité pour se faire entendre, mettant en jeu leur propre santé, peut-être même leur propre vie ? Parce que les directions d’EDF et de GDF ne leur ont pas laissé d’autres choix. Nordine vient d’être licencié, après 12 ans de service. La direction de son unité lui impute des fautes professionnelles contestables. Tous les recours internes à l’entreprise ont été épuisés. Mais la direction de son unité fait preuve d’un acharnement sans limite à punir Nordine que seule la volonté de faire un exemple peut expliquer. Car Nordine est un agent syndiqué qui s’est beaucoup investi, comme des milliers d’autres, dans la grève qui s’est développée au printemps dernier à EDF et GDF, principalement à la distribution et à la production nucléaire. Ce conflit, un des plus longs de l’histoire de ces entreprises, portait sur des revendications communes à l’immense majorité des salariés : des augmentations pour les bas salaires, l’arrêt des ré-organisations sans fin des unités sur des critères de productivité, qui conduisent à des conditions de travail insupportables pour les salariés et à la dégradation du service pour les usagers, l’arrêt du recours toujours plus large à la sous-traitance, en particulier dans le nucléaire où il met la sûreté en péril. A ces revendications légitimes, les directions d’EDF et de GDF ont d’abord répondu par le mépris. Préférant faire perdre probablement plusieurs centaines de millions à EDF en raison des perturbations des arrêts de tranches nucléaires, elles ont refusé de répondre aux demandes d’augmentation de salaires bien modestes réclamées par les agents et à leurs autres revendications. Rappelons seulement qu’en 2008 M. Cirelli (n°2 de GDF-Suez) voyait son salaire tripler tandis que la rémunération de M Gadonneix (ex-president d’EDF) a augmenté ces trois dernières années de 122 % ! La grève s’épuisant, les directions ont alors choisi, revanchardes, d’y répondre par la violence et la répression : 240 procédures disciplinaires à l’encontre de grévistes sont en cours, de la mutation forcée jusqu’au licenciement sec en passant par la mise à pied, la rétrogradation de NR. C’est de cette vague de répression dont Nordine est avant tout victime. Bien sûr, on ne licencie pas « officiellement » pour fait de grève dans notre pays, du moins pas encore. Alors il faut trouver des subterfuges. C’est pourquoi sa direction cherche à licencier Nordine pour faute professionnelle. Nordine, lui, se considère maltraité par sa hiérarchie depuis de nombreux mois, au point d’avoir entamé une procédure pour harcèlement moral. De fortes présomptions pèsent sur la direction de son unité d’avoir utilisé des moyens illégaux pour le « piéger » professionnellement. Le dossier complet est à la disposition de tous sur le site ww.sudenergie.com Mais même à supposer que Nordine soit effectivement fautif sur le plan professionnel, jamais dans l’histoire d’EDF et de GDF, les fautes dont on l’accuse n’ont conduit à des licenciements. Conscients de cette injustice criante, les collègues de Nordine le soutiennent d’ailleurs très largement et se sont mis en grève à plusieurs reprises. De même, les syndicats d’ErDF-GrDF Ile de France ( SUD, CGT, CFTC, FO) ont également apporté leur soutien à cette grève, tout comme de nombreux partis politiques sensibles à la défense des droits démocratiques et des services publics (à ce jour le Parti Socialiste, Verts, Parti de Gauche, NPA, Gauche unitaire, Alternatifs). Il s’agit bien pour les directions d’EDF et de GDF de faire des exemples, de casser tous ceux qui s’opposent à l’orientation délétère qu’elles imposent au Service Public de l’Energie, tous ceux qui osent lutter pour leurs droits et leurs revendications. Nous ne pouvons pas laisser faire. La grève de la faim est l’ultime moyen que des syndicalistes ont maintenant à leur disposition pour tenter de faire respecter le droit d’expression le plus élémentaire des salariés à EDF et GDF. Nous devons les soutenir, exiger avec eux l’annulation du licenciement de Nordine et de toutes les sanctions prises à la suite de la grève du printemps dernier. Le droit de grève est un droit fondamental, garanti par la constitution. Le défendre c’est défendre la démocratie. Nous ne pouvons laisser sans soutien ceux qui mettent aujourd’hui leur vie en jeu pour le défendre, nous ne pouvons laisser la répression s’abattre sur les salariés d’EDF et de GDF. Soutien aux trois grévistes de la faim ! Réintégration de Nordine ! Annulation de toutes les sanctions et procédures disciplinaires en cours suite à la grève ! Signez massivement la pétition en ligne

Non aux sanctions

 

quelques nouvelles de la grève de la faim des trois syndicalistes de la rue Pétrelle (GRDF). un article : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95967 et une vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=NM8nO0v30iQ

 

 

 

Voir en ligne : Grève de la faim de responsables syndicaux à EDF et GDF pour la défense des libertés syndicales